Une partie des négociations commerciales entre la grande distribution et les industriels agroalimentaires s'achèvent ce lundi soir.Vont-elles nous permettre de dépenser moins au moment du passage en caisse ?Réponse de Maud Descamps dans Bonjour ! La Matinale de TF1.
Cela n’a échappé à personne, les prix des denrées alimentaires se sont envolés ces deux dernières années et on dépense des sommes colossales lors de nos passages en caisses. Selon un sondage Ipsos, 42 % des Français les plus précaires ont supprimé un repas à cause de l’inflation. Dans Bonjour ! La Matinale de TF1, Maud Descamps a une bonne et une mauvaise nouvelle pour nous : certains produits vont voir leur prix baisser.
La chroniqueuse nous explique que "si l’on prend l’ensemble des produits alimentaires, non, les prix ne vont pas baisser ". Au contraire, il faut plutôt s’attendre à une très légère hausse. En revanche, le prix de certains produits va effectivement baisser. C’est le cas notamment de la farine, du sucre, de l’huile, de la viande de bœuf ou encore des biscuits.
À quelle baisse de prix faut-il s’attendre ?
Cela dépend du produit. Prenons l’exemple du sucre. Celui-ci se vend entre 10 et 20 % moins chers sur les marchés internationaux. Dans les étals, la baisse sera donc plus conséquence si vous achetez un produit comme un jus de fruits ou des biscuits, très sucré. En revanche, moins le produit est sucré et moins la baisse sera conséquente.
Invité de Bonjour ! La Matinale TF1, Michel-Edouard Leclerc a assuré au micro d’Adrien Gindre que d’autres prix pourraient baisser : "Les produits qui comprennent des matières dont les cycles redescendent, soit à base de céréales, à base de café". Et il ajoute : "il y aura des poches de baisse intéressantes et surtout, on va ramener l'inflation alimentaire qui était montée à 21 % sur deux ans".
Pourquoi ça bloque ?
Actuellement, la grande distribution est en pleine négociation commerciale annuelle. Les discussions avec les petites entreprises de l’industrie agro-alimentaire s’achèvent d’ailleurs ce lundi 15 janvier. Ils représentent 10 % des produits en rayon en grande surface et leur chiffre d’affaires représente environ 350 millions d’euros. Mais les négociations avec les géants de cette industrie se poursuivent jusqu’à la fin du mois de janvier. D’après Maud Descamps, l’ambiance est très électrique et les discussions tendues entre les parties. Pour les consommateurs, au bout de la chaîne, qu’est-ce que ça change ? En réalité, pas grand-chose et il ne faut pas s’attendre à revenir sur les prix d’avant-inflation.