Une Française a décroché en duo la semaine dernière le titre de championne du monde de la pizza.Mais vu le prix de ses ingrédients, la recette gagnante ne sera pas mise à la carte de son établissement de la banlieue lyonnaise.
C'était il y a quelques jours, à Parme, en Italie. Caroline Maya a été sacrée championne du monde de la pizza. Une consécration après des mois d'entraînement intensif. "Je suis émue rien qu'en revoyant les images. C'était un rêve pour moi de monter sur cette marche de ce podium. C'était un rêve et j'y suis arrivée", témoigne dans le reportage de TF1 ci-dessus la cheffe des "Pizzas du Puits-Vieux", à Saint-Priest (Rhône) dans la banlieue lyonnaise.
Comme une sportive de haut niveau, Caroline a répété inlassablement les mêmes gestes pour réaliser la pizza parfaite. "Deux mois et demi avant, c'était tous les matins non stop ici avec mon père à s'entrainer à faire les pizzas avec le chronomètre, puis recommencer et recommencer", relate la jeune femme.
Caviar, homard et oursins
La pizza gagnante a été fabriquée en duo avec un chef cuisinier. Mais elle n'apparaît pas sur la carte de l'établissement de Caroline, car son coût est estimé à... 500 euros. "On est sur du caviar, sur une bisque qui a été faite avec du homard entier, breton, on a des oursins, qui sont arrivés frais et vivants de Gallice", décrit Meidhi Belkessa, coach culinaire de Caroline.
Chez Caroline, la pizza est une affaire de famille. Elle exerce dans la pizzeria familiale, cachée dans une arrière-cour et créée par sa grand-mère, puis reprise par son père. Lui-même a été trois fois champion de France. "J'aimais la gagne. Est-ce qu'elle a appris de moi ? Sûrement ! Mais elle a appris beaucoup toute seule", affirme Lionel Lombardi.
Dans son établissement, les pizzas à emporter sont comme des œuvres d'art. Curieux et clients fidèles s'empressent pour les savourer. "Mon plus grand plaisir, c'est de voir tous ces gens qui viennent et qui sont heureux, parce que la pizza, c'est aussi du partage", lance Caroline Maya.