Les adolescents consomment de moins en moins d'alcool, de cannabis et de tabac

par I.N
Publié le 25 janvier 2024 à 16h53

Source : JT 20h Semaine

D'après une étude publiée ce jeudi, les collégiens et lycéens consomment de moins en moins de substances psychoactives.
L'alcool, le tabac et le cannabis sont moins expérimentés par les adolescents.

Des indicateurs en baisse. Les adolescents consomment de moins en moins de tabac, d'alcool et de cannabis, selon les résultats d'une étude de l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) publiée ce jeudi 25 janvier et à laquelle plus de 9500 collégiens et lycéens ont participé.

En 2022, 43,4% des collégiens déclaraient avoir déjà expérimenté l'alcool, contre 60% en 2018. Ils étaient 11,4% à avoir expérimenté la cigarette (contre 21,2%) et 5,3% le cannabis (contre 6,7%). Il en était de même pour les lycéens. Entre 2022 et 2018, l'expérimentation d'alcool est passée de 85% à 68,3%. La consommation régulière a également été divisée par trois, passant de 16,7% à 5,3%. L'expérimentation du tabac (53% contre 34%) suit la même tendance.

Des résultats "globalement encourageants"

Sur une période plus longue, la consommation de substances a aussi connu une importante diminution. En 2010, plus de sept collégiens sur dix avaient expérimenté l'alcool, une proportion qui n'a cessé de décliner au fil des enquêtes. Même tendance au lycée : en 2011, plus de neuf lycéens sur dix avaient déjà expérimenté l'alcool, et trois quarts en avaient consommé dans le mois. Ces taux étaient supérieurs de 25 points à ceux de 2022.

La proportion de collégiens ayant déjà fumé du tabac, elle, a été divisée par trois en douze ans. Chez les lycéens, l'expérimentation du tabac et sa consommation mensuelle ont été réduites de moitié. Le tabagisme quotidien a été divisé par cinq. La diffusion du cannabis au lycée s'est aussi nettement atténuée : en 2011, près de la moitié des élèves l'avaient déjà expérimenté, alors qu'ils sont moins d'un quart en 2022.

Ces résultats sont "globalement encourageants", a commenté auprès de l'AFP Guillaume Airagnes, directeur de l'OFDT. "On se réjouit pour l'alcool, mais tout n'est pas réglé", a tempéré Stanislas Spilka, responsable de l'unité data de l'OFDT. "Il y a toujours une alcoolisation ponctuelle importante, cinq verres pour la même occasion. Ils sont moins nombreux à boire, mais quand ils boivent, ils boivent de cette manière-là, un comportement qui reste dangereux."


I.N

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