Les élèves et les enseignants font leur rentrée des classes, trois semaines après l'assassinat de Dominique Bernard dans son lycée d'Arras.Déjà posée à plusieurs reprises, la question de la sécurité dans les établissements scolaires revient au cœur des préoccupations.La Première ministre, Élisabeth Borne, s'est dite ouverte à la généralisation des "boutons d'appel" pour "prévenir immédiatement" les forces de l'ordre.
"Ce que je cherche, ce sont des mesures efficaces." Trois semaines après l'assassinat de Dominique Bernard, un professeur d'histoire tué dans son lycée d'Arras, le gouvernement s'affaire, en ce jour de rentrée des vacances de la Toussaint, à rassurer les élèves, leurs parents et les enseignants. La Première ministre, Élisabeth Borne, s'est dite favorable à la mise en place généralisée de "boutons d'appel" dans les collèges et lycées pour "prévenir immédiatement le commissariat".
"Cela existe dans certains établissements (...) mais c'est une réponse qui peut être généralisée", a indiqué, lundi 6 novembre, sur France Inter, la cheffe de l'exécutif. "Le gouvernement est totalement mobilisé pour assurer la sécurité sur l'ensemble du territoire et notamment autour des écoles", a-t-elle martelé, ajoutant que le ministre de l'Éducation, Gabriel Attal, va recevoir dans la matinée les associations d'élus locaux "pour définir ensemble les mesures de sécurité qu'on peut mettre en place".
Quelques jours après l'attentat d'Arras, le 13 octobre dernier, Gabriel Attal avait évoqué la nécessité d'"aller plus loin" en matière de sécurité dans les établissements scolaires, soulignant qu'il y avait "plein de pistes". Les élus des collectivités locales avaient formulé des propositions auprès du ministre de l'Éducation pour renforcer la protection des établissements scolaires. Parmi celles-ci, la présidente socialiste de Régions de France, Carole Delga, avait évoqué la possibilité d'installer des bornes d'appel dans les lycées "pour avoir en urgence le contact avec les forces de police ou de gendarmerie".