Menaces d'attentat contre des collèges et lycées : les auteurs seront "sanctionnés lourdement", promet Nicole Belloubet

Publié le 22 mars 2024 à 9h45

Source : TF1 Info

Invité de LCI, la ministre de l'Éducation nationale Nicole Belloubet a condamné les menaces d'attentat envoyées via la plateforme ENT à plusieurs établissements d'Ile-de-France.
Elle a assuré que le ou les auteurs étaient recherchés et seront "sanctionnés lourdement".
Un audit sur la sécurisation de la plateforme numérique doit par ailleurs être mené.

"Ces attaques par voie numérique sont absolument inacceptables." Invité de LCI ce vendredi 22 mars, la ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet, a fermement condamné les "fausses alertes" envoyées à des dizaines d'établissements scolaires d'Ile-de-France via la plateforme des espaces numériques de travail (ENT). Elle a par ailleurs assuré que les auteurs étaient recherchés et seront "sanctionnés lourdement". 

"Nous développons avec la justice et la police la recherche des auteurs ou de l'auteur pour appliquer les sanctions qui s'imposeront", a expliqué la ministre.

Des "procédures" pour sécuriser les établissements

"Les auteurs sont toujours recherchés et sanctionnés lourdement, c'est-à-dire qu'il y a des peines de prison au bout et qui parfois ont été prononcées", a précisé Nicole Belloubet, affirmant que les auteurs de telles fausses menaces "sont toujours retrouvés, nous savons toujours qui c'est." Suite au "piratage" de l'ENT, la ministre a par ailleurs annoncé "un audit sur la sécurisation" de cette plateforme utilisée par le personnel d'éducation, les élèves et leurs parents.

Interrogée plus généralement sur les menaces pesant sur la sécurité des établissements scolaires, la ministre de l'Éducation nationale a certifié que leur "sécurité physique" était assurée. Citant en exemple l'incident survenu le 15 mars dernier dans un collège de Chenôve, en Côte-d'Or, durant lequel un adolescent de 15 ans a menacé au couteau sa principale, Nicole Belloubet a expliqué que des "procédures" étaient mises en place pour renforcer cette sécurité. "Si le drame a été évité à Chenôve, c'est parce qu'un certain nombre de procédures ont été respectées", a-t-elle mis en avant.

"Lorsque que nous avons les équipements nécessaires, lorsque nous avons la formation des personnels autour des questions de plan de sécurité, nous pouvons éviter des drames. C'est ce qu'il s'est passé et c'est ce que nous allons déployer", a promis la ministre. Selon elle, 150 établissements ont déjà été "sécurisés" et 500 autres ont été identifiés comme devant l'être prochainement.


Aurélie LOEK

Sur le
même thème

Tout
TF1 Info